Emma - 5 ans

Je m'appelle Emma, j'ai 5 ans, dans une semaine et 4 jours j'aurais 6 ans.

je ne sais pas encore très bien compter mais maman me l'a dit! Aujourd'hui comme tous les jours je rentre chez moi, il parait que c'est dangereux de rentrer seul chez soi à seulement 5 ans, mais personne ne vient me chercher alors je fais croire à la maitresse que ma maman m'attend au coin de la rue.

Comme toujours mes camarades m'ont demandé d'où venaient les bleus sur mes bras, et comme toujours j'ai fait croire à des chutes à vélo, je sais que c'est mal de mentir mais je suis obligée...

J'avance à petits pas, j'arrive devant chez moi, j'ouvre la porte doucement pour ne pas réveiller papa qui doit dormir après avoir encore bu!

Je sais que si je le réveille il va me punir, il va me faire mal, je vais pleurer et cela le rendra encore plus en colère alors je ne fais aucun bruit, je monte dans ma chambre.

Maman n'est pas encore arrivée, je n'aime pas être seule avec papa car personne ne me défend quand il m'insulte et me frappe, mais je n'aime pas non plus le voir frapper maman quand elle me défend! J'ouvre mon cachier de dessin et commence mes petits chefs d'oeuvre quand j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir brusquement, papa entre, suivi de maman, il a les yeux rouges de colère et maman le retient par le bras, j'ai très peur il lève la main très haut, et moi toute petite je me jette par terre en criant...

Je reçois un coup, puis encore un autre qui me coupe le souffle, je ne comprends pas je ne comprends plus j'ai mal et je pleure...

Je comprends enfin que papa m'en veut car il reçoit sans arrêt des appels de ma maitresse car elle ne croit pas aussi facilement à mes mensonges que mes camarades!

Elle ne croit plus aux chute à vélo! Maman se met à hurler et à pleurer quand elle voit le sang couler de ma lèvre et de mon nez, elle se jette sur papa qui la frappe à son tour, je cours me cacher sous mon lit, papa est encore plus en colère que d'habitude, je ne sais plus quoi faire, je vois maman souffrir sous mes yeux alors je supplie papa d'arrêter, je prends mon doudou contre moi et sèche mes larmes sur le tissu si doux, maman ne bouge pas, je la vois respirer mais elle ne bouge pas, ses yeux sont fermés, sa joue enflée par les coups.

Je sais qu'il faut que j'aille chercher de l'aide, je sais du haut de mes 5 ans que malgrè que ce soit mon père il n'a pas le droit de faire ça, il doit être puni!

Je traverse la chambre, je cours je cours je cours, mais mes jambes sont trop courtes! Papa a compris mon intention, il me jette un regard noir, il m'attrape par le bras et me jette par terre, il me secoue en me hurlant des insultes que je n'entends même plus, il me secoue en me serrant fort, trop fort!

Je me sens si faible, je n'arrive plus à bouger entre ses mains si puissantes, il me laisse tomber comme si je n'étais rien à ses yeux, il me donne des coups si fort que la douleur je ne la ressent plus, j'entends juste des bruits, puis je commence à voir floue. Je ne comprends pas, je n'entends plus rien, je vois encore les lèvres de papa bouger et sa main se lever, je ne sens pas le coup que je viens de recevoir, je vois maman pleurer et hurler derrière lui, elle doit lui dire d'arrêter mais je n'entends pas, je n'entends plus.

Je sens enfin quelque chose, oui il m'a lachée!

Je sens mon corps tomber à terre mais je ne sens pas la sensation que ça me fait d'habitude, je n'ai plus de force, je lache mon doudou, je ferme mes yeux et je ne sens plus rien, plus rien du tout...

Papa m'a tuée, il m'a brisé les os à force de me secouer et de me frapper, je le revois secouer mon corps immobile en me disant d'arrêter mon cinéma, en me disant de me réveiller, et j'entends encore la voix de ma mère hurler "tu vas la tuer!

Arrête" et puis après elle criait mon prénom, mais je n'arrivais pas à lui répondre, je n'arrivais plus à ouvrir mes yeux et ensuite je n'ai plus rien entendu, parfois le son revenait, mais ensuite je n'entendais plus rien, c'est comme si mon corps ne répondait plus.

Je m'appelle Emma j'ai 5 ans, dans une semaine et 4 jours j'aurais eu 6 ans, mais je ne les aurai jamais car papa m'a tuée...

Faites comme moi! Dites NON à la violence et surtout dénoncez-la!

Abi

Un homme arrive un soir chez lui fatigué après une dure journée de travail, pour trouver son petit garçon de 5 ans assis sur les marches du perron.

- Abi, est-ce que je peux te poser une question ?
- Bien sûr !
- Combien gagnes-tu de l’heure ?
- Mais ça ne te regarde pas fiston !
- Je veux juste savoir. Je t’en prie, dis-le moi !
- Bon, si tu veux absolument savoir : 35 €uros de l’heure.

Le petit garçon s’en retourne avec un air triste.

Il revient vers son père et lui demande :
- Abi, pourrais-tu me prêter 10 euros ?
- Bon, c’est pour ça que tu voulais savoir. Pour m’emprunter de l’argent ? Pour m’emprunter de l’argent !!!! Va dans ta chambre et couches-toi. J’ai eu une journée éprouvante, je suis fatigué et je n’ai pas le goût de me faire importuner avec des pareilles stupidités !

Une heure plus tard, le père qui avait eu le temps de compresser un peu se demande s’il n’avait pas réagi trop fort à la demande de son fils.
Peut-être qu’il voulait s’acheter quelque chose d’important… Il décide donc d’aller dans la chambre du petit :
- Tu dors ?
- Non, Abi !
- Ecoute, j’ai réfléchi et voici les 10 euros que tu m ’as demandés.
- Oh ! Merci Abi !

Le petit gars fouille sous son oreiller et en sort 25 euros. Le père voyant l’argent devient tout irrité :
-Mais pourquoi tu voulais 10 euros ? Tu as déjà 25 euros !! Qu’est ce que tu veux faire avec cet argent ?

-C’est que… il m’en manquait. Mais maintenant, j’en ai juste assez !! Abi, est-ce que je pourrais t’acheter une heure de ton temps ? Demain soir, rentre à la maison plus tôt. J’aimerais dîner avec toi !

À la dernière minute,

Je me suis dépêchée de me rendre au magasin pour Faire mes emplettes de Noel. Quand j'ai vu tout le monde qu'il y avait, je me suis mise à maugréer, ronchonner.. ; "Je vais passer un temps interminable ici, alors que j'ai encore tant de choses à faire!"

Noel commence vraiment à devenir une véritable corvée. Ce serait tellement bien de se coucher et de se réveiller seulement après...

Mais je me suis fais un chemin jusqu'au rayon des jouets et là, j'ai commencé à ronchonner de nouveau contre le prix des jouets, en me demandant si les enfants joueraient vraiment avec.

Je me suis donc retrouvée dans l'allée des jouets. Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit bonhomme d'environ 5 ans, qui tenait une jolie petite poupée contre lui...

Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui.

Je me demandais à qui était destinée la poupée. Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui: "Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous?"

La dame lui répondit avec un peu d'impatience:

"Tu le sais que tu n'as pas assez de sous pour l'acheter". Puis sa tante lui demanda de rester là, et de l'attendre quelques minutes.Puis elle partit rapidement. Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains.

Finalement, je me suis dirigée vers lui, et lui demandé à qui voulait il donner la poupée.

"C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noel. Elle était sûre qu' une personne généreuse la lui apporterait" Je lui dis alors que cette personne allait peut-être lui apporter Il me répondit tristement: "Non, personne ne peut aller là où ma petite soeur se trouve maintenant... Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte".

Il avait les yeux tellement tristes en disant cela.

"Elle est partie rejoindre Dieu. Papa dit que maman va aller retrouver Dieu bientôt elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur "

Mon coeur s'est presque arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit: "J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin "

Puis il m'a montré une photo de lui prise dans le magasin,sur laquelle il tenait la poupée en me disant: "Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle,comme ça,elle ne m'oubliera pas. J'aime ma maman et j'aimerai qu'elle ne me quitte pas,mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur"

Puis il baissa la tête et resta silencieux.

Je fouilla dans mon sac à mains, et j'en sorti une liasse de billets et je demanda au petit garçon:

"Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs? "
"OK " dit-il " Il faut que j'en ai assez "

Je glissai mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter.
Il y en avait amplement pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmura:" Merci mon Dieu pour m'avoir donné assez de sous".

Puis il me regarda et dit: " J'avais demandé à Dieu de s'arranger pour que j'ai assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma soeur. Il a entendu ma prière.

Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman,mais je n'osais pas lui demander. Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches... "

Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé.

Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon.

Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant, qui parlait d'un conducteur en état d' ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille.

La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée.

La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur.

Est-ce que c'était la famille de ce petit garçon? Deux jours plus tard, je lu dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pu m'empêcher d'aller au funérailles de la jeune dame.

Le petit garçon était là, souriant tenant une jolie rose blanche dans sa main,avec la poupée et sa photo dans le magasin. J'ai quitté le lieu en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours.

L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand, tellement incroyable. Et en une fraction de seconde,un conducteur ivre lui a tout enlevé...

Alors, faites-en votre propre déduction! Tirée d'une histoire véridique!!! Alors n'oublies jamais cette histoire quand tu auras quelques bières de pris et que tu aurais le goût de conduire pour retourner chez toi!!! Penses-y!

La Jarre Cassée

Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.

L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison du maître, l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.

Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.

Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.

Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.

Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. "Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."

"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?"

"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuire l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau. Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abîmée.

Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin". Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.

Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti. J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.

Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses."


Morale de l'histoire:

Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées. Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres ne brillent pas par leur intelligence, d'autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.

Le Prince

Le PrinceUn Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage. "Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda le Prince.

"Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi."

Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie.

Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire "CHANGE LE MONDE".

"C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas." Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.

Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent.

Bien des années passèrent.

Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?" "J'ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas". "C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise." Et il disparut.

Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire "CHANGE LES AUTRES".

"C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration." Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.

Bien des années passèrent.

Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : "Qu'as-tu appris sur le chemin ?" "J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses." "Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir." Et le Vieil Homme disparut.

Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots "CHANGE-TOI TOI-MEME".

"Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il. Et il entama son 3ème combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :

Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

"J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à briser."

"C'est bien," dit le Sage.

"Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise." "C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru." Et il disparut.

Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait

"ACCEPTE-TOI TOI-MEME."

Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens. "Quand on combat on devient aveugle, se dit-il." Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.

Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

"J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même.

J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement."

"C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème porte."

A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut

"ACCEPTE LES AUTRES".

Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu.

Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. "Qu'as-tu appris sur le chemin ?" demanda ce dernier.

J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux.

J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement." "C'est bien," dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse.

Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.

Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut

"ACCEPTE LE MONDE".

Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ?

Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.

"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"

"J'ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde.

Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.

Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai.

Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement."

C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.

Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde." Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita. "Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence".

Et le Vieil Homme disparut

Remercier...

Remercier...Il y a de cela plusieurs années, un père punit sa fillette de 3 ans pour avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré.

L'argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette utilisa le papier pour décorer une boîte de manière malhabile.

Le lendemain matin, la petite fille apporta le cadeau à son père en lui disant : "C'est pour toi Papa''. Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction.

Toutefois, elle se raviva et ne fit qu'empirer quand il découvrit que la boîte était... vide.

Il cria alors à sa fille : "Ne sais-tu pas qu'en offrant un paquet cadeau, il doit toujours y avoir quelque chose dans la boîte ?"

La fillette regarda son père les yeux pleins de larmes et lui dit :

"Mais Papa, la boîte n'est pas vide, je l'ai remplie de baisers, juste pour toi!" Le père était chaviré. Il enlaça sa fille, la priant de lui pardonner sa réaction.

Peu de temps après, un accident vint faucher la fillette.

Le père garda longtemps la boîte tout près de son lit.

À chaque fois que le découragement l'assaillait, il prenait la boîte en tirant un baiser imaginaire et se rappelait l'amour que l'enfant y avait mis.

Au fond, cette histoire nous rappelle qu'il est donné à chacun de nous, comme humain, de disposer d'une telle boîte dorée, remplie d'amour inconditionnel et de baisers de nos enfants, de nos ami(e)s ou de notre famille.

Existe-t-il de plus grands cadeaux ?

Les trois vieillards!

Les trois vieillards!Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues
barbes blanches, assis devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas.

Elle leur dit : Je ne pense pas que je vous connaisse, mais vous devez avoir
faim, s'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger.

Est-ce que les enfants de la maison sont là ? demandent-ils. Non, ils sont sortis leur répond-elle. Alors nous ne pouvons pas entrer.

En fin d'après-midi, lorsque les enfants reviennent de l'école, la femme leur
raconte son aventure avec les trois hommes.

Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer '! Disent-ils à leur mère. La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison.

Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison, répondent-ils. Un des vieillards explique :

Son nom est 'Richesse', dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre, lui c'est 'Succès', et moi je suis 'Amour''.

Il ajoute alors, Retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d'entre nous vous voulez dans votre maison '. La femme retourne à la maison et
rapporte à sa famille ce qui avait été dit. Comme c'est étrange '! S'exclament les enfants.

Puisque c'est le cas, nous allons inviter Richesse. La mère n'était pas d'accord.

Pourquoi n'inviterions-nous pas Succès? Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires...'

La plus petite, Raffie, qui suçait encore son pouce, s'exprime à son tour :
Veux mamours, veux mamours.... '

Les parents fondent devant tant de câlinerie enfantine et la mère sort inviter 'Amour' à entrer...

Amour' se lève et commence à marcher vers la maison.


Les deux autres se lèvent aussi et le suivent. Etonnée, la femme demande à
'Richesse' et 'Succès':

J'ai seulement invité 'Amour'. Pourquoi venez-vous aussi?

Les vieillards lui répondent ensemble :

Si vous aviez invité 'Richesse' ou 'Succès', les deux autres d'entre nous seraient
restés dehors, mais vous avez invité 'Amour' et partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l'Amour, il y a aussi de la Richesse et du Succès'

MON SOUHAIT POUR TOI QUI ME LIS

Où il y a de la douleur, je te souhaite la paix,

Où il y a le doute en toi, je te souhaite une confiance renouvelée

Où il y a la fatigue ou l'épuisement, je te souhaite la compréhension, la
patience et la force...

Où il y a la crainte, je te souhaite l'amour et le courage.


Maintenant tu as le choix :

1.
Quitter cette page,

OU
...

2.
Inviter l'amour en partageant cette histoire avec tous ceux dont tu te
soucies. J'espère que tu choisiras le point 2. C 'est ce que j'ai fait pour
toi, parce que pour que le bonheur existe, il faut le partager...