C'est ainsi qu'on les nommes!
La vie a sillonné leur visage
Et sur leur corps, gravé ses empreintes.
Dos courbés, cheveux blancs
Démarche fatiguée
On les a trop souvent laissés seuls
Sans autre compagnie
Que leurs ans et leurs souvenirs.
Tristes, parfois abandonnés
Jugés inaptes pour la société,
Prématurément ils ont vieilli
Et pourtant, quand on les regarde
Quand on les connaît
Quand on s'intéresse à eux
De leur visage émane un charme
Qui nous enveloppe et nous séduit!
Pour faire vivre leur famille
Comme ils ont trimés!
Que de privations, de veilles,
De souffrances et d'amour!
Tout leur être en est marqué
Et leur coeur encore tout chaud!
Chère vieilles gens
Où serions-nous
Si vous n'aviez pas ouvert le chemin?
Cette terre que nous foulons
Qui nous fait vivre, qui nous porte
Vous l'avez d'abord travaillée
Retournée, ensemencée
Et de vos larmes
Combien de fois arrosée!
Et nos traditions? ... et notre foi? ...
C'est encore vous
Qui nous en avez nourris!
Chères vieilles gens
Nous vous devons tout!
Soyez bénis pour ce que vous avez fait
Et sachez que vous êtes vraiment
Le sel dont est fécondé la terre.
Chères vieilles gens
Je vous aime !
Yves Auger
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire