Liberté


Tel un oiseau qui plane
Je voudrais m'élever au-dessus
Des faiblesses humaines
Et dans un total abandon
Sentir vraiment
Ce qu'est la liberté.

Tel un oiseau envahissant les airs
Je voudrais me promener là-haut
Et respirer les grands espaces
Afin d'oublier mes misères
Et connaître à fond
Ce qu'est la liberté.

Tel un oiseau migrateur
Je voudrais me détacher
De ma vie trop banale
Et m'enfuir vers l'horizon infini
Pour goûter pleinement
Ce qu'est enfin la liberté.

Tel un premier amour



Mon rêve bondit
Vers mes jeunes printemps,
Je tourne les pages jaunies
D'une histoire d'antan
J'y éparpille les parcelles
Des saisons passées...

Dans l'effluve de l'été
Je savoure à satiété
Ce moment immémorial
J'y ranime mon coeur
Enivré d'un euphorique espoir.

Dans l'ébauche
D'un juvénile bonheur
Corps à corps,
Nos coeurs se grisaeint.
Scellés par un tendre baiser
Notre amitié s'était travestie
En un grand AMOUR.

Messagère



J'ai vu au firmament
Une étoile scintiller,
Éclairer... et même flamboyer;
Elle était porteuse
D'un message...

Elle décorait,
Festonnait,
Embellissait,
Amplifiait
Toutes les autres.

De ses rayons lumineux
Une splendeur étincelante
Se détachait
Pour se fondre
En mille éclats !

Je l'ai vu se consumer,
S'animer!
Et même s'égayer,
Elle était porteuse
D'un message:
''D'espoir, d'amour''...

Miraculeusement
J'ai compris
Qu'elle était le déguisement
De ton coeur!
Me couvrant de tout son éclat
Et de sa chaleur.

Amoureux,
Ravis,
J'ai découvert ton coeur.
Peiné, chagriné,
Je regrettais de ne pas
L'avoir découvert 'AVANT'...

Face à soi-même

Pour vous maîtriser, il faut vous connaitre.

Vos valeurs sont en quelque sorte les fondations qui vous soutiennent. Bien les identifier et surtout les édifier en système efficace contribue largement à entretenir le bonheur au quotidien dans votre vie. Ce qui est bien est juste et ce qui est juste est bien.

Vous savez, nous pouvons être des étrangers pour nous-mêmes.

Il faut comprendre le langage des sentiments et des émotions est une clé qui vous donne accès à votre formidable univers intérieur.

Soyez vous-même. Laisser s'exprimer l'Enfant en soi c'est permettre à la personne que vous êtes vraiment de grandir.

Apprendre à ressentir, écouter et regarder ce qui vous entoure permet de merveilleusement prendre contact avec la vie.

Apprenez à vous accorder autant de sommeil que vous avez besoin. Fatigué, vous êtes vulnérable. Bien reposé, vous avez l'énergie pour affronter les défis de la vie.

Respectez vos sentiments pour ce qu'ils sont.

Même si la vérité paraît parfois difficile à assumer, elle est la seule voie vers le bonheur.

Le mesonge le plus élémentaire est de refuser d'admettre qu'un problème existe et qu'il faut y faire face.

Exprimez votre autonomie. La libre expression de vos émotions fait partie des canalyseurs de l'estime de soi.

La première des actions est de vous affirmer. Plus précisément ce que vous voulez et ce que vous ne voulez pas dans la vie.

Les sentiments sont le dénominateur commun de l'humanité. Le langage des sentiments est simple mais très personnel. Pour sauver le monde, il vous faudra d'abord comprendre votre propre langage intérieur.

En terminant, lorsqu'on découvre que vivre est un métier qui s'apprend, une chose formidable se produit: comme un sculpteur, on cisèle une oeuvre d'art; comme un architecte, on dessine un avenir, sur des fondations solides; comme un concierge, on fait le ménage en nous-mêmes; comme un jardinier, on se cultive; comme un médecin, on se guérit. Ensuite, on prend sa retraite et comme un ami, on s'apprécie.

Au coeur de mon bonheur

Nous pouvons être de véritables étrangers pour nous-mêmes. Pour se maîtriser, il faut se connaitre. Comprendre ses propres réactions et sentiments, c'est avoir la possibilité de s'épanouir. C'est aussi être ouvert au changement.

Pensée de ce jour

Tout échange humain a un début et une fin. Avec l'expérience, on arrive dès l'introduction à savoir comment se déroulera le dénouement et la conclusion.

TENDRESSE


Tes doigts sont source

Où voguent mes sensations

Souffle sur mes peines

Libère mes craintes, mes larmes.


Ton odeur est mon parfum

Tes larmes mon eau

Joue de mon corps

Comme d'un violon

Fais vibrer ma vie

A l'archet de tes nuits.


Accroche à mes branches

Les feuilles de la joie

Trace sur ma chair

Les dessins de la joie

Oublie la douceur

Si les cris

Appellent la bête


Roule tonnerres

Dans le ciel de l'abandon

Soit flamme et chaleur

Ruisseau et torrent

De délicatesse à brutalité

Avec la finesse du magicien

Du pigeon à la chaîne.


Couche mon âme sur la tienne

Communie à ma naissance

Dans l'entraille

De ta puissance

Balaie mes scrupules

Enterre mes tabous.


Joue tes fantasmes

Au miroir de mes yeux

Manie mes émotions

Au son de ton vouloir.


Irrigue ma sécheresse

Dans ta rivière

Berces mes hanches

Au roulement de

Ton tonnerre.


Soyons vigne sur le champs

Source qui use le roseau

Goéland,

A coeur de l'Azur infini...


Yves Auger

Toi mon ami ...


Toi mon ami

Qui m'est si précieux

Toi mon ami

Cadeau des dieux,

Je voudrais tout pour toi.

Mais je n'ai rien

Rien ...


Rien

Que le rire aux mille rides

Du soleil caressant l'eau

Rien

Que la fuite gacieuse et rapide

Du vent dans les roseaux.


Rien

Que la timide violette

Cachée dans un repli de mousse

Rien

Que le rire moqueur de la fauvette

Et les yeux de la marmotte rousse


Rien

Que la soudaine averse

Mouillant l'après-midi bleu

Rien

Que le lierre qui tresse

Des couronnes aux amoureux.


Toi mon ami

Qui m'est si pécieux

Toi mon ami,

Veux-tu accepter

Ces cadaux des dieux

Alors nous aurons tout,

Tout ...


Yves Auger

Les Vieilles Gens


C'est ainsi qu'on les nommes!

La vie a sillonné leur visage

Et sur leur corps, gravé ses empreintes.

Dos courbés, cheveux blancs

Démarche fatiguée

On les a trop souvent laissés seuls

Sans autre compagnie

Que leurs ans et leurs souvenirs.

Tristes, parfois abandonnés

Jugés inaptes pour la société,

Prématurément ils ont vieilli


Et pourtant, quand on les regarde

Quand on les connaît

Quand on s'intéresse à eux

De leur visage émane un charme

Qui nous enveloppe et nous séduit!

Pour faire vivre leur famille

Comme ils ont trimés!

Que de privations, de veilles,

De souffrances et d'amour!

Tout leur être en est marqué

Et leur coeur encore tout chaud!


Chère vieilles gens

Où serions-nous

Si vous n'aviez pas ouvert le chemin?

Cette terre que nous foulons

Qui nous fait vivre, qui nous porte

Vous l'avez d'abord travaillée

Retournée, ensemencée

Et de vos larmes

Combien de fois arrosée!

Et nos traditions? ... et notre foi? ...

C'est encore vous

Qui nous en avez nourris!


Chères vieilles gens

Nous vous devons tout!

Soyez bénis pour ce que vous avez fait

Et sachez que vous êtes vraiment

Le sel dont est fécondé la terre.

Chères vieilles gens

Je vous aime !


Yves Auger

Fidélité


Le feu de ton amour

M'inspire loyauté!

Noble sentiment,

Si souvent galvaudé.


Miel de douceur,

Onctuosité

Gloriole emphatique

Qui me défend

Des mauvais jours.


Confiance mystique

Perle rare!

Ce fragment de toi

Me confirme ton amour...


Elle me rattache

Me raccroche d'avantage!

Cette recension

Me donne le goût de vivre!


Paisible

Rassurée,

Elle donne accalmie

A ma vie !


Yves Auger


Qui peut ..

Qui peut semer la paix dans ce monde troublé

Où l'homme se sent seul, incompris, misérable,

Dans ce monde ennemi d'entente favorable,

Ce vide très profond, qui pourrait le combler?


Qui peut semer bonheur dans ce monde qui souffre

Où la rivalité divise les humains,

Dans ce monde où l'on craint ce que sera demain,

Qui construira un pont au-dessus de ce gouffre?


Qui peut semer l'espoir dans ce monde gavé

Où l'homme vit amer, malheureux et morose

Dans ce monde où l'on veut sans épines les roses,

Qui donc pourrait offrir ce dont on a rêvé?


Qui peut semer la foi dans ce monde qui doute

Où l'on ne sait plus bien ce qui est mal ou pas,

Dans ce monde où si tôt l'on se rend à trépas,

Qui peut redonner Dieu à ce peuple en déroute?


Qui peut semer l'amour dans ce monde assoiffé

Où tant de mal aimés ont besoin de tendresse,

Dans ce monde où l'on voit la haine, la détresse,

Qui de l'intimité, un jour peut triompher?


Qui demain scellera au sein de notre monde

Entre tous les humains pacte d'unité

Dans ce monde jadis créé pour la fraternité,

Qui peut faire régner la concorde profonde?





Le Parfait Capitaine


Maître à bord après Dieu le savant capitaine
Manoeuvre son vaisseau avec grâce et fierté;
Il glisse vers le large, en toute liberté
Mettant de temps en temps les vergues en pantenne.
Vers l'horizon très bleu il avance toujours;
Sans crainte du danger il affronte les houles
Sans peur qu'au lendemain ses rêves ne s'écroulent
Car il sait que là-haut quelqu'un mesure ses jours.

L'équipage est heureux et chacun est à l'oeuvre;
La paix et l'amitié règnent partout à bord:
A la poupe, à la proue, à bâbord, à tribord
C'est pour tous un atout, l'équilibre en est preuve.

Après avoir vaincu les redoutables flots
Voilà que tout au loin s'estompe le rivage;
Les amarres sont là prêtes pour l'accostage
Et l'accès dans le port sans une ombre au tableau!

Avec beaucoup d'aplomb on vient de jeter l'ancre!
Le noble commandant, de la mer conquérant,
Sur le pont du bateau s'avance digne et grand
Et met pied sur le sol que le courant échancre.

Salué, acclamé par un monde nouveau
Il reçoit du succès la récompense ultime:
'La canne a pommeau d'or'; et ses amis intimes
Sont venus l'accuellir et lui chanter Bravo!

Je le dis simplement et ne suis pas hautain
Ce navire si beau je l'habite, il est mien
J'ai foi en qui le mène, et je n'ai peur de rien
Car c'est toi, Cher Dieu, le brave Capitaine!!!

Yves Auger

Le plus beau pays du monde

J'ai rêvé d'un pays le plus beau du monde,
Où pures sont les eaux et riches sont les blés;
Un pays bienfaisant où la Terre féconde
Nourrit tous ces enfants et cherche à les combler.

J'ai voulu ce pays le plus beau de ce monde,
Où fleurit la bonté, où il pleut de l'amour!
Ce pays merveilleux où dans la paix profonde
Se baignerait mon âme, et s'éteindraient mes jours!

J'ai cherché ce pays le plus beau de ce monde,
J'ai traversé les mers, les villes, les faubourgs,
J'ai erré très longtemps comme un vagabond,
J'ai pleuré, j'ai souffert sans espoir de secours.

Ce pays tant rêvé le plus beau de ce monde,
L'ai cherché bien en vain car ne l'ai point trouvé;
Das mon village natal où mon coeur surabonde,
De retour à la source, il fait bon m'abreuver!

Car mon pays à moi, le plus beau de ce monde,
Je le sais, je le sens et le goûte vraiment,
Rempli de paix, d'amour, depardon, il m'inonde:
Le plus beau pays, C'est mon coeur plein de pardon !

Yves Auger

DANS LA NUIT

Nuit qui arrive en tapinois
Et t'installe ente chien et loup
Nuit qui gomme les couleurs
En ouvrant la porte de l'ombre
Nuit qui traine ta faune
De filles perdues
Et de mauvais garçons
Nuit traîtesse
Qui vient chercher les faibles
Et fait pleurer les petits
Nuit qui exaspère les vices
Et amplifie les peurs
Qui cache les voleurs
Et te fait complice des crimes
Nuit qui te bat dans les ruelles
Et essaie de rentrer chez moi,
Je garde précieusement
Pour te combattre
L'éclatante certitude
Que demain il fera jour ...

Yves Auger

Semence d'amour. ( Yves Auger )

Dans un jardin d'amour
Une graine a été semée
Elle fut arroser de douces paroles
Fertilisée par les plus beaux sentiments.

Les racines ont fait leur chemin
Le printemps a verdi ses soupirs
Et l'été a révélé sa fertilité
Dans l'arbre de la vie.

Un jeune fruit
Brillant de pureté
Vient de naîre en bourgeon
Au détour des années

Un soleil d'amour
Des pluies de compréhension
Des vents d'affection
Lui donneront l'éclat tant désiré.

Yves Auger

AMERTUME

Le temps qui m'a usé
Le temps qui fait pleurer,
Un jour m'est arrivé:
Il a volé mes yeux.

On me dit d'accepter,
On me dit d'espérer
Revienra le beau temps
Qu'il ne faut pas s'en faire
Pour autant.

Quand j'étais enfant,
Le temps était trop lent,
Je rêvais du printemps,
J'avais mes yeux.

Je gardes des souvenirs,
Qui vous feraient sourire,
J'aimais tuer le temps,
Il ne fallait pas s'en faire
Pour autant.

Le temps qui m'a souri,
Il était mon ami;
Je le suivais ravie,
J'ouvrais mes yeux.

Depuis il a vieilli,
Depuis il m'a trahie, Je me dis en tremblant,
Je ne crois plus en la douceur du temps.

Le temps peut courir,
Sans jamais revenir,
Je voudrais bien en rire,
Avec mes yeux ...

J'ai toujours tant rêvé,
J'ai toujours tant aimé,
Je me dis tristement
Ce vilain temps me déçois
Atrocement.

Et puis, j'ai mes amis,
De merveilleux amis,
Pour m'aider dans la vie.
Ils sont mes yeux.

Ils viennent par pitié,
Et pour les consoler,
Je leur dis en riant,
Je m'habitue à voir
Par en dedans ...

C'est pourquoi
Aujourd'hui, je profite
De chaque instant .....

Yves Auger

VERITE DE LA VIE

Cette douce maman devenue trop âgée
Qui pendant son existence avait tout sacrifié,
Tout ce que la vie à su lui attribuer
Son sang, sa force et même sa beauté,
Pour élever ses enfants qu’elle adorait.

Et voilà que les années par elle ont passé,
Cette belle Dame est devenue trop âgée,
Mains tremblantes, cheveux blancs, peau ridée
Moins présentable pour vivre en société.

Combien sera monotone la fin de sa destinée,
Séparée de sa chère famille à tout jamais,
Qui l’a confiée à une maison de retraités,
N'ayant pas trop le temps de s'en occuper,
Travaillant à l’extérieur toute la journée
Cette fragile personne se sent si dépaysée !

Qu’elle ne parle à personne, ni sourit jamais,
Assise dans un coin de sa chambre à coucher
Regardant les albums de photos sans arrêt
A force de les embrasser finira par les user.

Par moments de cafard bercera ses illusions dans un fauteuil en osier
Comme un bébé, en entendant que l’on vienne la visiter
Un petit sourire, un mot doux des siens lui suffiraient
Pour calmer cette immense douleur d’être séparée.

Mais la journée passe, il faut se coucher,
Personne n’est venu il faut attendre demain,
Comme une momie elle s’endormira attristée,
Elle qu’avait toujours tout, tout sacrifié !
Sa plus grande richesse, quelques photos usées,
Et comme unique espoir attendre sagement sa fin.

Paquita

FRATERNITÉ de DUBÉ Jacqueline

FRATERNITÉ

Sursaut de l’âme,
Éclair horizontal
Qui traverse et clame
Le vide abyssal !

Être de lumière
Revêtu de peau,
En mal d’une charnière
Qui ne soit un étau…

Béance insigne,
De l’être en devenir
Qui saigne comme vigne :
Il aime ! Et comme il peut haïr…


Promis à l’espérance,
À la remorque du temps,
Hanté par sa naissance
Qui pourtant
Lui échappe :
Source fuyante, dunes du désert
Mirage qui happe
L’aujourd’hui de l’hier !


Sans forfait ni bagage
Aspiré vers l’ailleurs
Tourne, las, le voyage,
Tourne à vide le cœur !


D’escale en escale,
Néo-touriste de l’instantané
En cavale
Dont le seul énoncé
Dit la précarité.

Fraternité :
Inéluctable altérité qui nous sauve
De la dualité fauve :
Énormité Trompeuse et altière
De notre finitude
Qu’exaspère
L’amère solitude
Et les fades similitudes.


Primaire dualité
D’exil et de peur
Hors de l’altérité !
Propulsés vers l’ailleurs :
Nous ne faisons toujours que partir,
Oser la route,
Avec hargne ou à plaisir…
Ce n’est jamais qu’une goutte,
Fol espoir entassé, Énorme, implacable
Mais irréductiblement chevillé
Au cœur vulnérable.

Identique à l’autre,
Pourtant viscéralement différent :
« Le tien, le mien, le nôtre »
Associent nos atermoiements
Et les dissocient lamentablement…


Sursaut de l’âme
Éclair horizontal
Qui désarme et clame :
Fraternité !
Horizontale et verticale,
Vertigineuse :
Possible coupe d’amitié
Frémissante, loyale,
Généreuse !
Formidable et salvifique constat : fraternité ! Fraternité


Où s’ouvrent nos tensions
Sur l’au-delà insolite,
Médiation
D’un visage : altérité
Qui nous tourmente et nous habite…
Impasses
Qui nous seraient tout à coup
Une grâce :
Fraternité qui nous éjecte
De notre âme subjecte !
Te savoir, fraternité !
Toi, l’espace, l’éclair,
L’humanité,
Ce cœur de chair
Abîme sans fond, écho
De l’étonnant cadeau :
Lui, toi, moi : inéluctable vis-à-vis en somme,
Qui m’identifie et me nomme !


Jacqueline Dubé, cbp octobre 2005

UN REVE

Sans amour je ne vivais que pour survivre
De je ne sais où, je m’enivre
Un jour où les feuilles tombaient à peine
A l’heure où le ciel finit sa peine
Tu es venue, transformer mon cœur
Princesse au charme orné de fleurs

QUE CE SOIT UN REVE SANS TREVE

De doux baisers en longs baisers
D’instants légers en moments forts
De simples envies en désirs partagés
De court instant en long réconfort
Nous nous sommes dit « je t’aime »

QUE CE SOIT UN REVE SANS PEINE

Mais aujourd’hui de moi tu doutes
De toi mon ange faut-il changer de route ?
Pour que sur ton bonheur, il n’y ait plus de peine
Pourtant, je rêve sans trêve
De te dire l’amour aux coins des yeux

Indifférence de différences

Racisme, moteur d'une fatale intolérance
D'une folle allure se déverse dans la violence
D'où que vous naissiez, ici, ailleurs,nulle part émigrés
Surnommés de mots si bien trempés dans la vulgarité
Sous le lourd poids d'une différence non évaluée
Prônés par un de ces fallacieux prétextes imposé
D'un peuple investi d'une supériorité tribale
Juste sur le fait d'être doté du visage pâle

Pris jusque dans vos religions Juifs, musulmans ou tout autre
Alors que dans nos oraisons
De Dieu ne change que le nom

De peaux blanches du hasard colorées

Blanc mais bleu de froid
Blanc mais vert de peur
Blanc mais rouge de honte
Blanc mais noir de colère
Blanc mais jaune de maladie

Poussant l'excés sur son épiderme exposé
Au rayon d'un soleil pour une peau bien hâlée

Et nous préjugeons d'hommes de couleur

De peuple quelles que soient race ou religion
S'immiscient bons et mauvais
Cessons l'amalgame dans la ségrégation
Juste pour un peu de paix